Les bourdes linguistiques

  • On 28 février 2017
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(Presque) tout le monde commet des erreurs. Parfois elles sont ennuyeuses, parfois cocasses.

Les politiciens sont connus pour leurs gaffes. L’UDI veut sauver la langue française et introduit une grosse faute dans son programme : « Le 4 juin prochain ne laissez pas les autres décidez à votre place : allez voter ». Les avocats et juges nous offrent, quant à eux, les perles des tribunaux: « Je réclame une condamnation au nom du père et du fils » ou bien encore « Dans cette affaire mon client a été plumé comme un lapin ».

 

Les copies rendues par les candidats au baccalauréat nous permettent-elles d’espérer mieux ? Hélas, tous les ans, les correcteurs ont la joie de découvrir des petites coquilles et gros contresens qui rendent la correction beaucoup plus amusante : « L’homme garde toujours un petit espoir, car laisse poire fève ivre » ou « La calomnie se répand comme une traînée de poulpes ».

Les traductions dans les campagnes publicitaires sont parfois, elles aussi, hilarantes : la marque scandinave Electrolux souhaitant promouvoir ses aspirateurs aux États-Unis, a fait paraître le slogan « Nothing sucks like an Electrolux » pour affirmer que « Rien n’aspire comme un Electrolux ». Ce que le groupe ignorait, c’est que l’expression « It sucks » a un autre sens en américain et signifie « Ça craint ou ça suce ». Electrolux a ainsi réussi à donner à son produit, une image particulièrement négative : « Rien n’est aussi nul qu’un Electrolux » ! Faisons finalement un petit tour chez General Motors qui, lors du lancement de sa nouvelle « No Va », a beaucoup faire rire la communauté hispanique et latino des États-Unis puisque « No Va » signifie en espagnol « ne marche pas », « ne roule pas ».

 

Nous pourrions continuer des heures. Concentrons-nous plutôt sur notre propre travail, afin d’éviter de telles erreurs !